Juillet 2022
Serge TABOULOT, ingénieur retraité de Météo-France, ancien chef du Centre Météorologique des Alpes du Nord
Sophie SZOPA, chercheuse au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement
Valérie MASSON-DELMOTTE, chercheuse au LSCE, coprésidente du groupe 1 du GIEC
Sommaire :
1 – Définitions
Le Changement Climatique est, avec la perte de biodiversité, l’un des défis majeurs de ce XXIème siècle, car il s’agit d’un phénomène mondial qui concerne l’ensemble de l’humanité.
Sa cause fait l’objet d’un consensus scientifique international et réside dans l’accentuation de l’effet de serre sous l’effet des émissions liées aux activités humaines. L’effet de serre est le mécanisme naturel par lequel l’atmosphère piège une partie de l’énergie réfléchie par la surface terrestre après que celle-ci ait reçue l’énergie du rayonnement solaire. L’énergie reçue par les surfaces terrestres et l’atmosphère fait l’objet d’échanges permanents entre les terres, les océans et l’atmosphère qui pilotent le climat de la Terre. La modification récente et très rapide de la composition chimique de l’atmosphère déséquilibre à une vitesse inédite cet équilibre. On sait depuis plus d’un siècle que l’accumulation de CO2 dans l’atmosphère induit inéluctablement un réchauffement et depuis plus de 40 ans que la quantité émise par les activités humaines depuis le début de l’ère industrielle est une cause majeure de réchauffement, mais les scientifiques sont aujourd’hui en capacité de démontrer que c’est en fait l’intégralité du réchauffement actuel qui est lié aux activités humaines (principalement la combustion d’énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) ; fortement émettrices de dioxyde de carbone (C02) et agriculture). Les activités humaines modifient donc la composition globale de l’atmosphère et déstabilisent progressivement le climat de la terre qui s’est réchauffé depuis l’ère préindustrielle de 1,1°C (pour la décennie 2010-2019, par rapport à la fin du XIXème siècle). Ce réchauffement mondial se traduit par des changements de température plus forts au-dessus des Terres ; il atteint 1,7°en France métropolitaine depuis 1900)
Pour évaluer les connaissances face à ce défi majeur du réchauffement global, l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM, ou WMO en anglais) ont créé en 1988 le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat (GIEC, ou IPCC en Anglais). Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés à ce réchauffement climatique d’origine humaine. Le GIEC doit aussi évaluer les impacts possibles de ce changement et les éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il produit des rapports scientifiques complets qui précisent au fil des sessions les connaissances sur le sujet, ainsi que des résumés pour décideurs visant à éclairer les politiques publiques de l’ensemble des pays membres du GIEC qui approuvent ces rapports.
Le GIEC n’est pas un organisme de recherche ; il est composé de représentants des 195 pays actuellement membres, et fait appel à des chercheurs qui évaluent et synthétisent bénévolement les publications scientifiques de leurs collègues. A partir d’une première parution en 1990, les 3 groupes du GIEC (bases physiques, vulnérabilité et adaptation, atténuation) éditent des rapports successifs qui en sont actuellement à la sixième génération. En attente des traductions officielles des rapports de la 6ème session, le dernier résumé pour décideurs disponible en langue française est celui de la 5ème session de 2014 à consulter via :
https://archive.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/syr/AR5_SYR_FINAL_SPM_fr.pdf
Pour relever le défi du changement climatique, 2 types d’actions sont nécessaires, de nature complémentaire et indissociable :
- L’ATTENUATION : il s’agit d’évoluer le plus rapidement possible vers une économie mondiale de moins en moins dépendante des énergies fossiles de manière à limiter l’ampleur du réchauffement planétaire ; les négociations multilatérales au travers des COP (Conférence of Parties) jouent un rôle essentiel dans l’engagement des états, qui doivent en retour mettre en place des politiques publiques visant à atteindre les objectifs qu’ils se fixent.
- L’ ADAPTATION : stratégie complémentaire de l’atténuation (dont l’effet ne peut être immédiat compte-tenu d’une inertie économique importante), il s’agit d’adapter nos activités humaines à ce climat qui change et aux futurs climats locaux (exemple typique = évolution des filières agricoles) et de préparer les territoires à une accentuation notable de certains risques (par exemple = submersion marine ou diminution des ressources en eau) ; les politiques d’adaptation sont très liées aux évolutions locales du climat et à la vulnérabilité, donc plus proches du rôle des collectivités locales.
En ce qui concerne ces deux grandes familles d’actions, il existe depuis 2018 en France une instance consultative indépendante, chargée de donner des avis et d’émettre des recommandations sur la mise en œuvre des politiques et mesures publiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France. Il apporte un éclairage indépendant sur la politique du gouvernement en matière de climat. Il s’agit du Haut Conseil pour le Climat, dont les rapports annuels et recommandations spécifiques sont accessibles via :
https://www.hautconseilclimat.fr/
2 – Effets du changement climatique sur les risques naturels en France
Ce chapitre tente de suivre la même organisation que celles des fiches des Risques Naturels RN1 à RN8. Chaque risque est donc analysé au regard des évolutions climatiques attendues et décrites dans les derniers rapports du GIEC à échéance des 30 prochaines années. A cette échéance, le réchauffement global prévu atteindra au moins 1,5°C et peut-être jusqu’à 2,5°C en fonction de la trajectoire d’émissions de Gaz à Effets de Serre (GES). Il est établi que l’influence humaine sur le climat entraine une augmentation de la probabilité et de l’intensité de nombreux évènements, donc la notion même de « risques naturels » apparait désormais comme ambigüe.
La dernière publication de référence du GIEC en Français sur ces sujets est celle du rapport spécial de 2012 « Gestion des risques de catastrophes et de phénomènes extrêmes pour les besoins de l’adaptation au changement climatique » https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/03/IPCC_SREX_FR_web-1.pdf
2.1 Risques liés aux vents : tempêtes, orages, tornades et cyclones tropicaux
En France métropolitaine :
- Les preuves scientifiques ne permettent pas de conclure quant à une augmentation de la fréquence des grandes tempêtes atlantiques, ni dans le passé, ni dans les modélisations du futur de notre climat. Néanmoins, une augmentation de l’intensité des vents lors de ces tempêtes est projetée d’ici à la moitié du siècle. Par ailleurs, en zone côtière, les risques de submersion sont accrus par l’élévation du niveau de la mer (cf. 2.4)
- Il n’est pas possible, à partir des éléments scientifiques actuels, de statuer sur l’évolution des phénomènes de petites échelles dans le futur (tornades, rafales de vents, orages de grêle et éclairs).
- Il est très difficile de se prononcer sur une évolution du nombre de tornades sur le territoire métropolitain, ni les observations dont disposent les scientifiques, ni les projections futures n’indiquent de changement dans la fréquence des tornades en Europe.
- La fréquence des « médicanes » (tempêtes tourbillonnaires d’automne en méditerranée) devraient diminuer (confiance moyenne), mais leur intensité devrait augmenter d’ici à la moitié du siècle et au-delà.
Dans les départements et territoires ultra-marins :
Le risque cyclonique est en hausse dans toutes les zones intertropicales de la planète. Globalement, le risque de cyclones tropicaux intenses (de classe 3 sur l’échelle de Saffir-Simpson) doit augmenter de 10 à 20% (bonne confiance.
2.2 Les inondations
Les régimes hydrologiques et les risques d’inondation en France métropolitaines (crues lentes, crues rapides ou torrentielles, ruissellement urbain, crues d’estuaires) sont et seront tous impactés par le changement climatique.
Sur ce risque le plus répandu et le plus couteux en France, les dernières études parues sur ce sujet font apparaitre :
- Une franche augmentation du risque de crues rapides et torrentielles, en particulier sur un large tiers Sud-Est de la France en lien avec une intensification en cours et à venir des épisodes méditerranéens. Ces situations qui engendrent plusieurs centaines de millimètres de précipitations tombées en quelques heures ou dizaines d’heures ne sont pas vraiment plus fréquentes mais bien souvent plus intenses dans ces climats du Sud de la France (et Corse) en forte évolution.
- Une évolution plus contrastée des crues lentes des grandes rivières françaises, avec plutôt une légère augmentation du risque sur les grandes rivières de la moitié Nord de la France (Seine, Loire, Rhin, etc.) et une légère diminution sur les principaux cours d’eau de la moitié sud (Rhône, Garonne, …)
- Une augmentation incontestable des risques liés au ruissellement urbain (en lien avec les précipitations extrêmes dont l’intensité augmente et dont l’impact est exacerbé par l’augmentation de l’imperméabilisation des sols en milieu urbain)
- Une probable augmentation des crues d’estuaires, surtout sur les côtes de la Manche et de la Mer du Nord, en lien avec la variabilité accrue des précipitations sur ces zones et l’élévation déjà constatée et à venir du niveau de la mer.
Ne pas oublier surtout qu’un des plus gros enjeux du changement climatique concerne l’accentuation des étiages (basses eaux estivales et début d’automne, en général) de la plupart de nos cours d’eau, favorisés par la multiplication des épisodes caniculaires et de sécheresse. Au-delà du risque inondation qui reste une préoccupation majeure de nos territoires, la question des ressources en eau et de leur partage entre les différents usages (domestique, agricole, industriel et touristique) est celle qui sera le plus profondément bouleversée par le changement climatique dans les prochaines décennies.
2.3 Les mouvements de terrains
Pour l’ensemble des mouvements de terrain (glissement de terrain, coulée de boue, lave torrentielle, chute de blocs, effondrement, retrait-gonflement des sols argileux, …), l’eau est un des facteurs principaux de déclenchement ou d’aggravation des phénomènes.
Les résultats de recherches en la matière restent encore à conforter, mais on peut affirmer avec une bonne confiance que les risques liés au changements climatiques sont et seront en hausse pour :
- Les dégâts aux infrastructures suite au retrait-gonflement des sols argileux (en lien avec l’accentuation des périodes de sécheresse),
- Les chutes de blocs surtout en zone de montagne en lien avec le réchauffement accentué de ces climats qui entraine des dégels de pergélisols plus durables et à plus haute altitude,
- Les laves torrentielles également en montagne, rendues plus probables lorsque les intensités pluviométriques orageuses augmentent avec la puissance des orages.
2.4 Les risques littoraux
Le 6ème rapport du groupe 1 GIEC est très clair sur les perspectives d’évolution du niveau de la mer :
Ces projections font état d’environ 23 cm d’élévation du niveau de la mer en 2050 par rapport au niveau moyen des années 2000 (incertitude de l’ordre de 5 cm, quelques soient les scénarii économiques).
En 2100, la fourchette des incertitudes s’élargit de 44 cm à 1,02 m. Ces valeurs ne laissent aucun doute sur l’augmentation significative des risques sur le littoral français et ultramarin. Ces zones n’échapperont donc pas à l’accélération du recul du trait de côte, à l’augmentation des événements de submersion marine, ainsi qu’à la progression des cordons dunaires.
2.5 Neige, avalanches et risques glaciaires
Comme pour les risques littoraux, les meilleures sources scientifiques proviennent du rapport spécial Océan et Cryosphère du GIEC de 2019, dont le résumé pour décideurs est disponible en Français via https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/3/2020/07/SROCC_SPM_fr.pdf
Principales conclusions en ce qui concerne ces risques en France à horizon 2050 :
- La poursuite d’une nette diminution (de l’ordre de 10 à 40%) de la période et du niveau d’enneigement en dessous de 1800 m environ (confiance très élevée) ; malgré cela, les risques d’épisodes de plaine de neige humide et collante (les plus pénalisants pour les transports et les réseaux électriques) devraient se maintenir, surtout sur la moitié Est de l’hexagone.
- Un changement profond de nature des avalanches avec la poursuite de l’élévation de la limite pluie-neige : diminution du risque d’avalanches en neige sèche au profit des avalanches humides et mixtes (aérosol et neige humide), mais sans exclure la possibilité d’avalanches de grande ampleur dépassant les événements les plus forts connus à ce jour.
- L’accélération de la fonte générale des glaciers, entrainant une nette augmentation des risques liés aux glaciers (chutes de séracs, ruptures de lacs de fonte glacière, etc.)
2.6 et 2.7 Séismes, Tsunami et éruptions volcaniques
Des familles de risques naturels a priori non impactées directement par le changement climatique
2.8 Les feux de forêts
En France métropolitaine, l’estimation actuelle est d’environ 1/3 du territoire qui est soumis à un fort risque d’alea de feux de forêts. Une mission interministérielle de 2010 estimait à horizon 2040 que ce risque s’étendrait à la moitié du territoire en lien avec une augmentation moyenne des IFM (Indices de Foret Météo) de l’ordre de 30%.
En résumé, le risque de feu de forêt augmente de manière importante ; il est en forte extension géographique sur le territoire métropolitain (graphiques basés sur la proportion de jours d’IFM >14)
2.9 Autres risques naturels fortement impactés par le changement climatique
Les canicules sont sans conteste nettement plus fréquentes et de plus fortes intensités. Elles surviennent également sur des périodes de l’année de plus en plus larges, et dans les prochaines décennies possiblement de fin mai jusqu’à mi-septembre ! Outre leur impact sanitaire, elles ont des conséquences très importantes sur les rendements agricoles, susceptibles de mettre en danger toutes les filières agricoles françaises historiques et donc notre souveraineté alimentaire.
Les sécheresses constituent avec certitude le risque majeur induit par le changement climatique. Elles sont directement liées à l’augmentation des évapotranspirations, induit par l’augmentation des températures, alors que les quantités de précipitations baissent dans le sud de la France tandis qu’elles augmentent dans la moitié nord. Ceci modifie le cycle naturel des rivières et des nappes phréatiques et diminue très significativement la ressource en eau disponible, d’où une mise en danger de tout l’équilibre sociétal de partage des usages de l’eau (agriculture, élevage, industrie, hydroélectricité, eau potable, tourisme, etc.)
En ajoutant enfin la hausse des risques technologiques et économiques causés par l’accroissement des risques naturels, en prenant comme exemple la submersion ou l’inondation d’industries classées Seveso, ou les risques croissants d’économie perturbées par la diminution des ressources en eau.
3 – Prévention : le rôle important des collectivités locales pour réduire nos vulnérabilités par l’adaptation
Atténuation et adaptation face aux risques induits par le changement climatique sont des domaines indissociables. Compte tenu des enjeux de réduction d’émission de GES, les objectifs ont été logiquement revus à la hausse au niveau européen ; le Haut Conseil pour le Climat constate que la France est franchement en retard sur la mise en œuvre concrète de ces objectifs de réduction des émissions de GES. Ils ne sont en effet atteignables qu’en réalisant l’ampleur et l’urgence des transformations à réaliser sur nos économies qui impliquent de profondes évolutions systémiques. Les actions doivent se décliner à tous les niveaux, du national aux plus petites communes en passant par les régions, les départements et les intercommunalités.
Pour en savoir plus, lire le résumé exécutif du dernier rapport du Haut Conseil pour le Climat https://www.hautconseilclimat.fr/wp-content/uploads/2022/06/Rapport-annuel-HCC-2022-Resume-executif.pdf et de ses recommandations : « Dépasser les constats, mettre en œuvre les solutions » https://www.hautconseilclimat.fr/wp-content/uploads/2022/06/Rapport-annuel-HCC-_recommandations.pdf est totalement pertinente sur ces sujets.
Les collectivités locales ont donc un rôle fondamental à la fois en atténuation et en adaptation des territoires au changement climatique.
Les actions locales du domaine de l’atténuation se concentrent essentiellement autour de la sobriété énergétique et de la décarbonation de l’énergie. Les interventions concrètes concernent des domaines aussi variés que les transports, l’urbanisme, l’énergie, l’agriculture, les forêts, l’industrie et l’urbanisme pour ne citer que les principaux.
Les collectivités locales sont surtout les mieux placées pour la mise en œuvre concrète de l’adaptation face à l’augmentation des risques induits par le changement climatique (risques naturels comme décrits en chapitre 2 mais aussi économiques, alimentaires et sanitaires). L’idée de base est simple : il s’agit de réduire la vulnérabilité de nos activités… dans tous les domaines !
Au niveau des outils disponibles, citons les Plans Climat-Air-Energie Territoriaux (PCAET), les Schémas Régionaux Climat-Air-Energie (SRCAE) et les Schémas Régionaux d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADDET). Ils constituent les outils de coordination de la transition énergétique dans les territoires. Véritables projets de développement durable des territoires, ils définissent les objectifs stratégiques et opérationnels afin d’atténuer le changement climatique, et s’y adapter, de développer les énergies renouvelables et de maîtriser la consommation d’énergie, et d’améliorer la qualité de l’air, en cohérence avec les objectifs nationaux. D’autres outils, tels que les documents d’urbanisme, peuvent servir afin de mettre en place une stratégie territoriale bas carbone, ce sont les SCoT ou les PLU(i) qui permettent de mieux intégrer mieux les enjeux énergie-climat dans la planification urbaine.
PCAET : Elus, l’essentiel à connaître sur les PCAET
PLU(i) ou SCoT : En chemin vers la planification urbaine bas carbone ! Recommandations et ressources pour agir via les SCoT ou les PLU(i)
Ne pas hésiter à consulter le centre de ressources pour l’adaptation au changement climatique du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires :
https://www.adaptation-changement-climatique.gouv.fr/
Ainsi que l’ADEME qui a pour mission d’appuyer les collectivités sur tous ces sujets :
https://expertises.ademe.fr/changement-climatique/passer-a-laction
Autres ressources :
Diagnostiquer l’impact du changement climatique sur un territoire
Evaluer les politiques d’adaptation au changement climatique
Climat, l’urgence d’agir : un Essentiel du CEREMA pour les collectivités
Le Haut Conseil pour le Climat indique clairement que les actions d’adaptation (dans les domaines comme urbanisme, bâtiment, filières agricoles et bois, protection face au risque torrentiel ou littoral, etc.) sont en retard par rapport aux enjeux et aux objectifs affichés.
Au niveau de l’Institut des Risques Majeurs, nous soulignons aussi que la préparation aux situations de crise fait partie de l’urgence d’adaptation au changement climatique. La liste des actions à mener est longue : enrichir les DICRIM, vérifier le caractère opérationnel des PCS, étendre les PCS aux intercommunalités, s’entrainer aux situations de crise, développer la culture de la sécurité …